Thèse soutenue

L’image exposée : la représentation des photographies de l'Agence France-Presse sur les réseaux sociaux numériques
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Auteur / Autrice : Maxime Fabre
Direction : Adeline Wrona
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 17/12/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Université de Liège
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Concepts et langages (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Groupe de recherches interdisciplinaires sur les processus d’information et de communication (Paris ; 1992-....)
: École des hautes études en sciences de l'information et de la communication (Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine)
Jury : Président / Présidente : Valérie Jeanne-Perrier
Examinateurs / Examinatrices : Sémir Badir, Julia Bonaccorsi, Maria Giulia Dondero, Frédéric Lambert

Résumé

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Le cliché d’une « barquette de frites nappées de chocolat », un « coucher de soleil » aux couleurs saturées près de Puerto Natales au Chili… Cette thèse a pour objectif d’étudier la représentation des photographies exposées par l’Agence France-Presse sur les « réseaux sociaux » – Instagram, Facebook, Twitter et Tumblr en têtes –, à l’aune d’une réflexion sur les transformations et les mutations des pratiques photojournalistiques en régime « numérique ». L’étude se divise en deux axes : une approche sémiotique d’abord, qui permet de comprendre de quelle manière le discours photojournalistique déploie les conditions formelles et médiatiques qui président à la fixation de la croyance, et articulent des normes et des attentes sur le statut de vérité du monde présenté par ces images ; une approche généalogique ensuite, qui étudie les conditions selon lesquelles les photographies de presse sont exposées. En réinterrogeant le concept de banalité, en lui redonnant son sens premier, ce deuxième axe développe une réflexion sur la complexité de la médiation « numérique », entre le pouvoir de réquisition des « industries du passage » d’un côté, et l’adaptation du discours informationnel de l’AFP de l’autre. À partir d’un point de vue nettement interdisciplinaire, la thèse prouve ici qu’il est possible de comprendre la médiation « numérique » comme la corrélation expressive entre l’économie d’un dispositif et le développement de formes de vies iconiques singulières.