Stanislas Fumet (1896-1983). Au service d’une génération intellectuelle
Auteur / Autrice : | Louis Manaranche |
Direction : | Jacques-Olivier Boudon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 26/11/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'histoire du XIXe siècle (Paris ; 195.?-....) |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Saint-Martin |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Dard, Philippe Chenaux, Denis Pelletier |
Mots clés
Résumé
Stanislas Fumet (1896-1983) est un intellectuel catholique dont le rôle, crucial dans des domaines multiples et variés, est méconnu. Éditeur dans la prestigieuse collection du « Roseau d’Or », fondateur de la revue chrétienne Temps Présent, résistant, gaulliste, homme de radio sur France Culture : toutes ces facettes de Fumet ne l’ont pas conduit à être une figure intellectuelle engagée de premier plan. Plus que par une absence de notoriété, cette réalité s’explique largement par la fonction de service, « ancillaire » selon les termes de son filleul Pierre Manent, que Fumet a occupée auprès d’une génération intellectuelle marquée en premier lieu par la figure de Jacques Maritain. Serviteur de celle-ci, Fumet est aussi progressivement devenu au fil des années l’un de ses derniers représentants, assumant un « magistère spirituel dans le temporel » (Jean-Marie Lustiger) durant des années de mutation profonde de celui-ci.