Thèse soutenue

Imagines pictae. Le portrait dans la peinture romaine

FR  |  
EN  |  
IT
Auteur / Autrice : Giorgio Rea
Direction : Gilles Sauron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Théorie et pratique de l'archéologie
Date : Soutenance le 25/06/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Università degli studi (Milan, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Rome et ses renaissances. Art, archéologie, littérature, philosophie (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Emmanuelle Rosso
Examinateurs / Examinatrices : Renaud Robert, Gian Luca Grassigli, Fabrizio Slavazzi, Maria Teresa Grassi

Mots clés

FR  |  
EN  |  
IT

Résumé

FR  |  
EN

Ce projet vise à reconstruire le développement du portrait peint à Rome et l’utilisation de ce type de support figuré à Rome, à partir de la République jusqu’à la fin du IIIe siècle après J.C. Le portrait peint dans l’art romain suit les changements culturels et les limites de l’Empire, en se mêlant avec des traditions artistiques de différentes aires culturelles. L’étude de ce sujet, qui présente de profondes difficultés, est souvent considéré à tort comme un sous-argument de la thématique du portrait statuaire à Rome. Or le portrait peint mérite une étude comme sujet indépendant car, dans l’Antiquité, la peinture a été « l’arte guida ». La peinture ancienne est aujourd’hui peu connue car la plupart des œuvres ont été perdues, ce qui rend le portrait peint difficile à reconstruire. Le manque de sources archéologiques relatives à la genèse de cette forme d'art est comblé par certaines sources littéraires grecques et romaines. Pour la période impériale, les témoignages archéologiques sont plus abondants, comme dans le cas des portraits du Fayoum, qui, cependant, sont limités à la province de l'Egypte, ou des fresques trouvées dans un certain nombre de sites archéologiques importants en Méditerranée (les plus précieux ont été trouvés à Herculanum, Pompéi et Stabies, mais aussi en Syrie).