Auteur / Autrice : | Choi Kit Yeung |
Direction : | Mariane Bury |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance le 02/02/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Didier Alexandre |
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Lozerand, Sebastian Veg, Muriel Détrie |
Mots clés
Résumé
Quels étaient les modernismes existant en Asie de l’Est pendant les années 1920 et 1930 où la première vague des mouvements modernistes a eu lieu ? À travers les études du transfert littéraire de Paul Morand à partir de la France vers la Chine, en passant par le Japon, on s’interroge sur la façon dont les acteurs du monde littéraire japonais et chinois impliqués dans la réception littéraire de Morand ont pensé le modernisme et la modernité. On compare les réflexions des communautés littéraires des deux pays vis-à-vis du modernisme au sein de cette réception morandienne en trois grandes parties : tout d’abord, les traducteurs principaux japonais et chinois des œuvres morandiennes, Horiguchi Daigaku et Dai Wangshu ; ensuite, les critiques qui ont introduit Morand dans le débat du modernisme des années 1920 et 1930, allant jusqu’à créer un champ littéraire dédié à la réception de Morand. Dans le cas japonais, ce sont Chiba Kameo, la communauté littéraire établie, l’École des sensations nouvelles japonaise et sa revue de cercle L’Époque littéraire. Tandis que dans le cas chinois, ce sont l’École des sensations nouvelles chinoise et sa revue littéraire affilée Trains sans rail ; enfin, les deux écrivains représentatifs des Écoles des sensations nouvelles japonaise et chinoise, Yokomitsu Riichi et Liu Na’ou, dont les styles littéraires ont souvent été comparés avec celui de Morand. Par les analyses de ces trois parties, nous voudrions présenter les configurations particulières du modernisme en Asie de l’Est de l’époque.