L’architecture en Syro-Mésopotamie et dans le Caucase de la fin du 7e à la fin du 5e millénaire av. J.-C.
Auteur / Autrice : | Emmanuel Baudouin |
Direction : | Jean-Yves Monchambert, Bertille Lyonnet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théorie et pratique de l'archéologie |
Date : | Soutenance le 09/01/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
: École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Breniquet |
Examinateurs / Examinatrices : Claire-Anne de Chazelles-Gazzal, Miquel Molist Montaña |
Mots clés
Résumé
À partir de la fin du 7e millénaire, l’architecture connaît en Syro-Mésopotamie et dans le Caucase un essor considérable mais selon des rythmes différents. Ce développement différencié est probablement lié aux relations qu’ont entretenues les communautés de ces régions. La teneur de ces relations est probablement multiple. Les échanges techniques sont l’élément primordial pour l’architecture : ils permettent de déterminer si les communautés du Caucase se sont installées de manière autonome au début du 6e millénaire ou si elles ont profité de l’expérience technique de celles de Syro-Mésopotamie, de comprendre l’évolution de l’architecture « complexe » au Samarra et à l’Obeid dès la fin du 7e millénaire et de mesurer l’impact social de l’expansion obeidienne dès la seconde moitié du 6e millénaire. Après une présentation de la méthodologie, où nous définissons les termes employés et la méthode d’analyse, les données archéologiques sont présentées sous la forme synthétique d’une étude typologique selon trois axes : les matériaux de construction, les techniques de mise en œuvre et la morphologie architecturale. Enfin, une analyse croisée des données permet de considérer l’architecture dans une perspective culturelle, géographique et chronologique. Le milieu du 6e millénaire marque un tournant dans les échanges techniques et les relations culturelles entre ces deux régions : auparavant, ces échanges apparaissent diffus dans les régions situées au nord de la Mésopotamie centrale. Ensuite, l’expansion obeidienne entraîne une homogénéisation progressive des techniques dans l’ensemble du bassin syro-mésopotamien, à laquelle se sont greffés emprunts techniques et adaptations régionales.