Thèse soutenue

Les collèges normands à Paris à la fin du Moyen Äge. Histoire institutionnelle et étude prosopographique de leur recrutement
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Auteur / Autrice : Marion Bernard-Schweitzer
Direction : Jacques Verger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études médiévales
Date : Soutenance le 20/01/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris)
Jury : Président / Présidente : Véronique Gazeau
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Gorochov, Olivier Guyotjeannin, Frédérique Lachaud

Résumé

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Les collèges universitaires, qui se multiplièrent à Paris à compter de la seconde moitié du XIIIe siècle, jouèrent au cours des XIVe et XVe siècles un rôle croissant au sein de l’Université. Plusieurs de ces établissements étaient destinés à l’accueil d’étudiants d’origine normande, qui choisissaient le plus souvent la capitale du royaume de France pour y poursuivre leurs études. Ce travail se consacre à l’étude de quatre d’entre eux, les collèges du Trésorier (fondé en 1268), d’Harcourt (fondé en 1311), de Justice (fondé en 1349) et de Maître-Gervais (fondé en 1371) ; textes de fondation et textes statutaires livrent de précieux éléments sur leur constitution et leur organisation. Ces établissements accueillirent jusqu’à la fin du Moyen Âge plusieurs centaines de maîtres et étudiants ; une étude prosopographique permet de déterminer les principales caractéristiques de ces socii : origine géographique et sociale, études et carrière au sein de l’Université, détention de bénéfices ecclésiastiques. Les sources permettent également de saisir l’existence d’un réseau de relations entre ces maîtres et étudiants, dont la nation de Normandie et les collèges se faisaient les relais. Le tome 2 présente une édition de pièces justificatives (actes de fondation, statuts, comptes) ainsi que des fiches prosopographiques.