Thèse soutenue

De la tomographie X à la première caméra plénoptique à rayons X pour la bio-localisation des nanoparticules

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Auteur / Autrice : Elena Longo
Direction : Philippe Zeitoun
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Optique et photonique
Date : Soutenance le 20/12/2018
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ondes et matière (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École polytechnique (Palaiseau, Essonne ; 1795-....)
Laboratoire : Laboratoire d'Optique Appliquée (Palaiseau)
Jury : Président / Présidente : Sophie Kazamias
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Zeitoun, Ombeline de La Rochefoucauld-Rossier, Lucie Sancey
Rapporteurs / Rapporteuses : Alexandra Fragola, Jean-Claude Kieffer

Mots clés

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Résumé

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La tomographie par rayons X est une technique d’imagerie non-invasive qui permet de réaliser des images en 3D par l’acquisition de multiples images en 2D. La tomographie X par contraste de phase (XPCT) a été utilisée pour étudier la biodistribution de nanoparticules métalliques (NPs) dans des souris. Ces NPs sont très utilisées comme radiosensibilisants dans la recherche de traitements contre les cancers mais aussi pour marquer des plaques amyloïdes de la maladie d’Alzheimer chez la souris. Grace à la grande brillance du synchrotron ESRF, des images XPCT en haute résolution ont été obtenues et traitées pour produire des modèles en 3D d’organes de souris dopés aux NPs de gadolinium, d’or ou de platine.En parallèle, dans le cadre du projet Européen VOXEL (Volumetric X-ray Extremely Low dose), un microscope compact à rayons X mous a été développé pour l’imagerie cellulaire. Ce microscope fonctionne dans la « fenêtre de l’eau », une région spectrale pour laquelle un bon contraste de la structure cellulaire est réalisable naturellement. Ce microscope est conçu pour réaliser de l’imagerie plénoptique, une technique actuellement testée uniquement dans le visible. Ce système est composé d’une lentille principale et d’une matrice de micro-lentilles couplée à un détecteur, permettant d’enregistrer les composantes angulaires et spatiales des rayons arrivant au niveau du détecteur. Il est ainsi possible de produire des images en 3D à partir d’une seule exposition. Adapter cette technique disruptive aux rayons X aura, un très grand impact pour les applications biomédicales car cela permettra de réduire fortement la dose absorbée par les échantillons par rapport à la méthode conventionnelle de tomographie X.