La prévention en chiropraxie : son utilisation et sa validité scientifique
Auteur / Autrice : | Guillaume Goncalves |
Direction : | Charlotte Leboeuf-Yde, Christine Le Scanff |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du sport et du mouvement humain |
Date : | Soutenance le 20/12/2018 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) |
Laboratoire : Complexité, innovation, activités motrices et sportives (Orsay, Essonne ; 2010-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Gagey |
Examinateurs / Examinatrices : Charlotte Leboeuf-Yde, Christine Le Scanff, Olivier Gagey, Pierre Côté, Katia Collomp | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Côté, Philippe Thoumie |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La chiropraxie est une thérapie manuelle fondée à la fin de XIXème siècle aux Etats-Unis. Au cours du XXème siècle, cette profession a su, dans certains pays, s’insérer progressivement au sein du système de santé et académique. Aujourd’hui, en France, la chiropraxie est définie comme une profession de la santé visant à la prévention et au traitement des troubles neuro-musculo-squelettiques.En marge de cette évolution, certains chiropracteurs adoptent une approche thérapeutique conservatrice, en accord avec les principes fondateurs de la chiropraxie. C’est particulièrement le cas dans le domaine de la prévention, où les soins de wellness sont parfois utilisés en chiropraxie. Les soins de wellness peuvent notamment être composés d’ajustements chiropratiques, visant à prévenir primairement les troubles neuro-musculo-squelettiques, mais aussi les troubles non neuro-musculo-squelettiques.Les travaux constitutifs de cette thèse ont pour but d’étudier la prévention en chiropraxie, principalement chez des patients asymptomatiques. La première revue systématique de la littérature a mis en évidence le fait que les chiropracteurs souhaitent effectuer des actes de prévention primaire auprès de leurs patients, y compris des soins de wellness. Cependant, les patients chiropratiques ne souhaitent pas consulter pour ces motifs. La deuxième revue systématique a montré que la prévention primaire/secondaire précoce des troubles non neuro-musculo-squelettiques n’est pas soutenue par l’évidence scientifique. Enfin, l’enquête effectuée auprès des étudiants en chiropraxie a montré que ces derniers ont des difficultés à identifier les cas de non-indications au traitement chiropratique préventif chez les patients asymptomatiques. Il a également été montré que ces difficultés sont associées à leurs opinions conservatrices envers la chiropraxie.