Étude du rôle de CPK5 et CPK6 dans les voies de signalisation de stress via l’identification de leurs substrats chez Arabidopsis thaliana
Auteur / Autrice : | Tiffany Delormel |
Direction : | Marie Boudsocq |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance le 12/12/2018 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du végétal : du gène à l'écosystème (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des sciences des plantes de Paris-Saclay (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Grégory Vert |
Examinateurs / Examinatrices : Marie Boudsocq, Grégory Vert, Véronique Santoni, Christian Mazars, Delphine Chinchilla, Mathieu Jossier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Véronique Santoni, Christian Mazars |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans leur environnement naturel, les plantes doivent continuellement s’adapter pour survivre aux diverses stimuli auxquels elles sont confrontées. La salinité est responsable de fortes pertes de rendements et une meilleure compréhension des mécanismes capables d’induire la tolérance de la plante est nécessaire. Au niveau cellulaire, les stress biotique et abiotique perçus induisent la production de messagers secondaires ce qui active des voies de signalisation faisant intervenir différentes familles de protéines kinases dont les protéines kinases dépendantes du calcium, les CDPKs. Lorsqu’elles sont activées, elles vont phosphoryler des substrats permettant la mise en place des réponses spécifiques au stress perçu.CPK5 et CPK6 sont des régulateurs positifs de la tolérance au stress salin et également de la résistance aux bactéries, notamment par l’induction de gènes de réponses. L’identification de 25 nouveaux substrats putatifs par une approche phosphoprotéomique pourraient permettre une meilleure compréhension du rôle de CPK5 et CPK6 dans la réponse aux stress. Parmi les candidats étudiés dans ce manuscrit, six ont été validées in vitro, notamment deux ubiquitine ligases E3 dont la mutation d’un site conservé inhibe la phosphorylation par CPK5 et CPK6. Bien que l’étude des mutants knock-out n’ait pas permis de leur attribuer un rôle dans la tolérance à la salinité, certains pourraient agir en aval de CPK5/6 dans la réponse aux pathogènes.