Apports de la modélisation causale dans l’évaluation des immunothérapies à partir de données observationnelles
Auteur / Autrice : | Vahé Asvatourian |
Direction : | Emilie Lanoy, Stefan Michiels |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Santé publique - biostatistiques |
Date : | Soutenance le 09/11/2018 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé Publique (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (Villejuif, Val-de-Marne ; 2010-....) - Service de biostatistique et d'épidémiologie (Villejuif (Val de Marne)) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean Bouyer |
Examinateurs / Examinatrices : Emilie Lanoy, Stefan Michiels, Jean Bouyer, Grégory Nuel, Vivian Viallon, Vanessa Didelez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Grégory Nuel, Vivian Viallon |
Résumé
De nouveaux traitements comme l’immunothérapie ont été proposés en oncologie. Ils sont basés sur les mécanismes de régulation du système immunitaire. Cependant tous les patients ne répondent pas à ces nouveaux traitements. Afin de pouvoir les identifier, on mesure l’association des marqueurs immunologiques exprimés à la réponse au traitement ainsi qu’à la toxicité à l’instaurationdu traitement et leur évolution sous traitement. En situation observationnelle, l’absence de tirage au sort empêche la comparabilité des groupes et l'effet mesuré est juste une mesure d'association. Les méthodes d’inférence causalepermettent dans certains cas, après avoir identifié les sources de biais de par la construction de diagrammes acycliques dirigés (DAG), d'atteindre l’interchangeabilité conditionnelle entre exposés et non exposés etpermettent l’estimation d’effets causaux. Dans les cas les plus simples où le nombre de variables est faible, il est possible de dessiner leDAG à partir d’expertise. Dans les situations où le nombre de variables explosent, des algorithmes d’apprentissage ont été proposés pour retrouver la structure de ces graphes. Néanmoins ces algorithmes font d’une part l’hypothèse qu’aucune information n’est connue et n’ont été développés que dans les cas où les covariables sont mesurés à un seul temps. L’objectif de cette thèse est donc de développer ces méthodes d’apprentissages de graphes à des données répétées, puis d’intégrer des connaissances a priori pour améliorer l’estimation de ceux-ci. Une fois les graphes appris les modèles causaux peuvent être appliqués sur les biomarkers immunologiques répétés pour détecter ceux qui sont associés à laréponse et/ou la toxicité.