L’accountability ou le principe de responsabilité en matière de protection des renseignements personnels
Auteur / Autrice : | Emilie Mouchard |
Direction : | Géraldine Goffaux-Callebaut, Vincent Gautrais |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences juridiques |
Date : | Soutenance le 08/05/2018 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) en cotutelle avec Université de Montréal (1878-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Droit, éthique, patrimoine (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Trudel |
Examinateurs / Examinatrices : Géraldine Goffaux-Callebaut, Vincent Gautrais, Pierre Trudel, Teresa Scassa, Mustapha Mekki, Jean-Christophe Roda, Véronique Magnier, Guillaume Boutard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Teresa Scassa, Mustapha Mekki |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Entre terme anglophone et concept transversal, l’accountability pose la question du principe de responsabilité et de sa réalisation dans la protection des renseignements personnels. Résultat d’un cheminement à la fois social et législatif, l’imputabilité qui ressort du concept fait de la protection des renseignements personnels un processus à la fois collaboratif et individuel de régulation au service de la responsabilité et des risques nouveaux générés par les technologies de l’information et le déploiement des théories de la responsabilité sociale des entreprises.À la fois objectif, mécanisme et instrument d’une protection des renseignements personnels efficace et efficiente, le principe d’accountability est un principe de droit et de gestion, souvent compris par les entreprises comme une technique de management interne. La mise en action de l’accountability project, par le biais de la reconnaissance du principe par l’OCDE, a mis en lumière l’idée d’une accountability comme un standard essentiel, un mécanisme nécessaire, et un besoin de moralisation à intégrer au regard des risques engendrés par les évolutions sociales et technologiques sur le droit fondamental à la vie privée et la protection des renseignements personnels.