Essais en finance d'entreprise empirique
Auteur / Autrice : | Charles Boissel |
Direction : | Denis Emmanuel Gromb |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 20/06/2018 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupement d'études et de recherche en gestion à HEC (Jouy-en-Josas, Yvelines) - Groupement de Recherche et d'Etudes en Gestion à HEC / GREGH |
établissement opérateur d'inscription : École des hautes études commerciales (Jouy-en-Josas, Yvelines ; 1881-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Stefano Lovo |
Examinateurs / Examinatrices : David Thesmar, Laurent Bach | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alberta Di Giuli, Vicente Cuñat |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse réalisée au sein du département finance d’HEC Paris est constituée de trois parties. La première s’intéresse à la résilience des chambres de compensation en temps de crise. C’est un travail réalisé avec François Derrien, Evren Örs et David Thesmar dans lequel nous montrons que le manque de régulation de ces acteurs conduit à une détérioration de la confiance qui leur est accordée quand les conditions macroéconomiques se détériorent. Ceci impacte alors négativement leur capacité à assurer une liquidité suffisante sur le marché interbancaire. Le deuxième chapitre porte sur l’impact de la concentration du secteur bancaire autour de quelques grands groupes sur l’allocation macroéconomique du crédit. J’y développe une approche innovante pour répondre à cette question et montre que cet impact est limité: les chocs idiosyncratiques des ''big players'' n’ont qu’un rôle limité dans la fluctuation du crédit aggrégé. La dernière partie est un travail réalisé avec Adrien Matray et Thomas Bourveau. Nous nous intéressons à la transmission de la culture du risque au sein du secteur bancaire et montrons que les filiales d’un groupe bancaire tendent à converger quant à leur évaluation du risque futur. En retour, cela peut amener à une sous-évaluation de ce dernier et impacter la stabilité financière.