Caractérisation des réponses immunitaires systémiques induites par injection sous-rétinienne : du fondamental au transfert de gène par virus adéno-associé recombinant
Auteur / Autrice : | Julie Vendomèle |
Direction : | Sylvain Fisson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 04/06/2018 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Structure et dynamique des systèmes vivants (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Approches génétiques intégrées et nouvelles thérapies pour les maladies rares (Evry, Essonne) |
établissement opérateur d'inscription : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Maria Colombo |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvain Fisson, Bruno Maria Colombo, Oumeya Adjali, Valérie Touitou, Annaïg Le Halpere | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Oumeya Adjali, Valérie Touitou |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis plus d’un siècle, l’œil est décrit comme un site immuno-privilégié : les réponses immunitaires sont fortement contrôlées localement et un mécanisme de déviation immunitaire peut être induit en périphérie après injection d’antigènes en chambre antérieure (ACAID, Anterior Chamber-Associated Immune Deviation). Mieux caractériser le statut immunitaire de l’œil, et en particulier de la rétine, est devenu un enjeu majeur à l’heure actuel au vu des nombreuses approches thérapeutiques innovantes pour le traitement de pathologies rétiniennes. L’objectif de mon travail de thèse a été d’étudier l’impact immunitaire périphérique d’une injection sous-rétinienne, tout d’abord dans un contexte antigénique simple, puis dans le cadre d’un transfert de gène par virus adéno-associé recombinant. En utilisant un modèle murin, j’ai pu démontrer que l’injection sous-rétinienne de peptides induit une inhibition des réponses lymphocytaires Th1/Tc1, Th2/Tc2, Th17/Tc17 en périphérie, de manière similaire à l’ACAID. Néanmoins, ce privilège immunitaire de la zone sous-rétinienne présente ses limites puisque l’injection sous-rétinienne de fortes doses d’AAV8 induit une réponse anti-transgène pro-inflammatoire en périphérie, accompagnée d’une altération locale de la structure rétinienne. Ce travail de thèse ouvre par ailleurs des voies de recherche quant à des approches d’immuno-modulation spécifiques. A terme, ces résultats devraient permettre d’optimiser l’immuno-monitorage des patients dans les essais cliniques.