Le paysage scolaire au Liban entre centralisation et décentralisation
Auteur / Autrice : | Cynthia Azzam |
Direction : | Philippe Potié, Nouha Ghosseini, Nada Chbat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement, architecture |
Date : | Soutenance le 26/06/2018 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) en cotutelle avec École doctorale des Sciences et de Technologie (Beyrouth) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de l'école nationale supérieure d'architecture de Versailles |
établissement opérateur d'inscription : Ecole nationale supérieure d'architecture de Versailles | |
Jury : | Président / Présidente : Joseph Moukarzel |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Potié, Nouha Ghosseini, Nada Chbat, Joseph Moukarzel, Paolo Amaldi | |
Rapporteur / Rapporteuse : Joseph Moukarzel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'éducation, au cœur des débats de sociétés, devient de plus en plus un outil de compétitivité pour les métropoles. La formation se présente dès lors comme une partie prenante d'une politique publique, une forme de métropolisation. Pourtant, aujourd’hui, la société libanaise pâtit d’une absence totale de procédures officielles au niveau du secteur éducatif ; notamment en ce qui concerne les infrastructures scolaires. Bien qu’à partir des années 2000 (suite à la mise en place du décret 9091 qui définit les nouvelles normes de l’architecture scolaire), l’Etat ait eu recours à de nouvelles constructions dans le souci majeur de relever l’éducation publique, nous nous sommes retrouvés avec une standardisation de projets prototypes indépendamment du site où ils s’implantent.Si, l’école au Liban a joué, tout au long de son histoire, le rôle de cadre administratif pour l’Empire ottoman et de cadre d’occidentalisation par les jésuites, aujourd’hui, en prenant en compte l’hétérogénéité du pays (caractéristique non négligeable du lieu), quel cadre l’éducation forme-t-elle ? Entre publics et privés, les établissements scolaires permettent-ils la gestion du territoire et donc la formation des cadres de la société ? Comment les infrastructures éducatives pourraient-elles être un moyen de réappropriation du territoire libanais ?