Les corps dans l’oeuvre de Marivaux : approches générique, morale et empiriste
Auteur / Autrice : | Clemence Aznavour |
Direction : | Elisabeth Lavezzi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance le 05/10/2018 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Jury : | Président / Présidente : Florence Magnot-Ogilvy |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Martin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christelle Bahier-Porte, Érik Leborgne |
Résumé
Si Marivaux est connu pour son analyse des sentiments et de la métaphysique du coeur, ses personnages, dotés d’une vie intérieure complexe, ont aussi un corps. Afin de proposer une lecture méthodique et transversale du corps, nous prenons comme corpus de départ l’intégralité des oeuvres de Marivaux, sans distinction de genre ni d’époque. Il en ressort qu’il n’y a pas un corps marivaudien, unique et systématique qui traverserait toutes les oeuvres marivaudiennes sans être affecté par le contexte de production, mais des corps qui correspondent à des époques et à des choix d’écriture. Pour établir ces ensembles génériques et chronologiques, nous nous intéressons aux particularités des différents genres littéraires (roman, théâtre, périodique, travestissement burlesque etc.) pratiqués par Marivaux et au contexte de production des oeuvres marivaudiennes (la seconde Querelle des Anciens et des Modernes, le renouvellement de l’Académie royale des sciences et le contexte philosophique de la diffusion de la théorie empiriste de Locke).