Thèse soutenue

Les allures improvisées dans les oeuvres pour piano et de musique de chambre de Georges Enesco
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Auteur / Autrice : Alexandra-Corina Militaru
Direction : Patrick Otto
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Musique et musicologie
Date : Soutenance le 10/07/2018
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Jury : Président / Présidente : Anne Penesco
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Albert Castanet
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Albert Castanet, Véronique Journeau Alexandre

Résumé

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Le point de départ se situe dans l’écoute et l’impression d’improvisation laissée par les œuvres d’Enesco sur nous, en tant qu’auditeur subjectif. Nous plaçons ici l’expérience musicale, et non le seul texte musical au centre de notre interrogation. Par quels moyens et avec quelle terminologie peut-on rendre compte de cette impression d’improvisé dans une oeuvre écrite et, a priori, composée ? Les allures improvisées répondent à cette question et seront considérées comme fiction esthétique dans le sens qu’elles n’existent que pour l’auditeur. Deux catégories se révèlent dans la création d’une perception typique des allures improvisées, en lien avec des procédés d’écriture spécifiques : l’improvisation écrite, comme potentielle improvisation notée, et l’écriture improvisatrice, comme fausse improvisation. L’improvisation écrite se définit comme avatar potentiel de l’improvisation, changement, modification qui implique l’écriture. L’écriture improvisatrice se définit comme une fausse improvisation et par conséquent elle n’est qu’une imitation, par les moyens de la composition, de l’improvisation.