M3S – Développement de la spectroscopie Raman en cytopathologie : Application au diagnostic de la leucémie lymphoïde chronique
Auteur / Autrice : | Michael Féré |
Direction : | Olivier Piot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biophysique |
Date : | Soutenance le 18/12/2018 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie, Chimie, Santé (Reims ; 2018-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : BioSpectroscopie Translationnelle |
Jury : | Président / Présidente : Ludovic Duponchel |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Piot, Anne Quinquenel, Jacques Klossa, Cyril Gobinet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Erik Goormaghtigh |
Mots clés
Résumé
Actuellement, il existe peu de nouvelles technologies ''Label free'' afin de faciliter et d’améliorer le diagnostic précoce. Ces technologies pourraient être des outils puissants pour mieux diagnostiquer les patients. De nombreuses études ont montré le potentiel de la spectroscopie Raman pour aider les cliniciens. Le travail réalisé au cours de cette thèse avait pour but de mettre au point un outil autonome pour le diagnostic de la LLC, grâce à des données Raman acquises dans différentes conditions expérimentales et instrumentales lors de campagnes de mesures multicentriques. Cependant, ces changements influent beaucoup sur les données Raman, ce qui pose des problèmes de transférabilité. L’apparition de cette technologie au chevet du patient est donc entravée, il est nécessaire de corriger ce manque de transférabilité. Dans ce mémoire, différents axes de recherche ont été menés. Il a été proposé, dans un premier temps, d'évaluer une solution consistant en l'application d'un prétraitement spécifiquement développé afin d’éliminer la variabilité spectrale induite par les différents changements de conditions. Le prétraitement basé sur l’EMSC a montré de fortes performances pour homogénéiser ces données multicentriques. Le second axe de recherche a été d’évaluer différentes stratégies, afin de créer et d’optimiser des modèles pour le diagnostic de la LLC. 100 modèles de classification ont donc été créé grâce à la double validation croisée répétée. La combinaison des prédictions de ces modèles a permis, grâce à un vote majoritaire, de prédire avec une grande précision si un patient était sain ou atteint de la LLC.