« Nîš ilim zakârum ». Prêter serment à l’époque paléo-babylonienne : étude comparative des serments mésopotamiens du début du IIe millénaire av. J.-C., entre grammaire et société
Auteur / Autrice : | Francesca Nebiolo |
Direction : | Dominique Charpin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, civilisations et sociétés orientales |
Date : | Soutenance le 15/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Proche-Orient, Caucase : langues, archéologie, cultures (Paris) |
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Démare-Lafont |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Charpin, Sophie Démare-Lafont, Nele Ziegler, Jean-Pierre Poly, Maria Giovanna Biga | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nele Ziegler, Jean-Pierre Poly |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Prêter serment est un acte humain propre à toutes les sociétés historiques. Sur cette base, ce travail doctoral dédié au serment à l’époque paléo-babylonienne (2002-1595 av. J.-C.) vise à analyser les aspects grammaticaux, religieux et sociaux qui le constituent. Grâce à une étude détaillée d’un corpus hétérogène qui couvre l’ensemble des villes mésopotamiennes de cette époque, on établit les composants des formules du serment, on suit leur évolution dans le temps et on observe les particularismes régionaux détectés. Établir la structure grammaticale du serment permet ainsi de mieux le définir en tant qu’acte religieux qui agit sur la société. Le serment se révèle être le point de conjonction entre religion, justice et pouvoir royal. Dans ces trois domaines, il est utilisé de manière constante afin de garder intact un équilibre entre les relations humaines, autant à l’intérieur des différents royaumes qu’au niveau international. Cette étude philologique et historique des sources analyse le serment paléo-babylonien comme miroir d’une société remarquable par sa complexité.