L'arbre et le bois dans l'Égypte gréco-romaine
Auteur / Autrice : | Valérie Schram |
Direction : | Jean-Luc Fournet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'antiquité : histoire, archéologie, langues et littératures |
Date : | Soutenance le 15/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Cuvigny |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Fournet, Hélène Cuvigny, Paul Schubert, Charlène Bouchaud, Alain Delattre, Didier Marcotte | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hélène Cuvigny, Paul Schubert |
Mots clés
Résumé
Au-delà de l’idée communément admise de la rareté du bois en Égypte, les documents grecs d’Égypte, grâce à la richesse et à la variété des informations qu’ils livrent, offrent les moyens de mieux appréhender la place qu’occupaient l’arbre et son bois aussi bien dans le paysage que dans l’économie du pays : depuis son rôle écologique ou ornemental, jusqu’à la production de fruits, de fourrage ou de combustible, l’arbre fournit aussi le bois alimentant les activités de menuiserie, de charpenterie ou de construction navale. Cette thèse présente ainsi une étude de l’exploitation de ces ressources par la société gréco-égyptienne au cours de la période couverte par la documentation papyrologique (de la fin du IVe s. av. J.-C. jusqu’au VIIIe s. ap. J.-C.), en partant de l’étude des papyrus et ostraca grecs pertinents, soit plusieurs centaines de documents édités. À la croisée des sources textuelles et archéobotaniques, une analyse lexicographique a ainsi permis de vérifier et d’établir dans la langue grecque d’Égypte les noms des principales essences locales exploitées pour leur bois (acacia, sycomore, perséa, saule, tamaris et jujubier épine-du-Christ). Outre les enjeux philologiques, cette étude a conduit à mettre en évidence des implications qui relèvent de l’histoire des paysages – introductions, abandons, répartition des espèces arborées –, de l’histoire économique – gestion, importation, distribution et consommation du bois –, de l’histoire culturelle – circulation des noms et sélection des essences –, mais aussi de la culture matérielle – travail du bois et usages des objets produits.