Thèse soutenue

L’Art nouveau dans les arts décoratifs et l’architecture à l’Exposition universelle de 1900

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Auteur / Autrice : Marie-Amélie Tharaud
Direction : Jean-Michel Leniaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 04/10/2018
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire de l'art, des représentations et de l'administration dans l'Europe moderne et contemporaine (Paris)
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Jury : Président / Présidente : Ségolène Le Men
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Leniaud, Ségolène Le Men, Jean-Baptiste Minnaert, Bertrand Tillier, Anne-Marie Châtelet, Sabine Frommel
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Baptiste Minnaert, Bertrand Tillier

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’Exposition universelle de 1900 à Paris a constitué pour les acteurs du mouvement Art nouveau une rencontre unique par son envergure internationale. Si cet événement a longtemps été déconsidéré, il représente pourtant pour l’Art nouveau – appréhendé dans son acception internationale – un moment de confrontation et l’occasion, pour certains pays, de mettre en valeur leur modernité stylistique. La première partie de la thèse s’attache à comprendre les raisons de la présence de l’Art nouveau à l’Exposition, et donne une vision d’ensemble des édifices et objets d’art se rattachant au mouvement. Elle examine ainsi les enjeux artistiques, mais aussi politiques et commerciaux, que porte l’Art nouveau pour les pays participants. La seconde partie traite de la réception critique du mouvement par ses contemporains, en observant leurs réactions, diverses sinon opposées, selon les artistes et les nationalités représentées. En effet, par son caractère tantôt cosmopolite, tantôt nationaliste, l’Art nouveau est alors loin d’être perçu comme un mouvement homogène et l’Exposition suscite un ensemble de polémiques qui contribuent autant à le définir qu’à le discréditer. Enfin, la troisième partie étudie les conséquences à plus long terme de l’Exposition : en analysant les répercussions pour les artistes, l’entrée de l’Art nouveau dans les musées européens, les expositions suivantes, et les prolongements du débat artistique, elle cherche à évaluer la place de l’Exposition universelle dans l’histoire de l’Art nouveau. Un volume d’annexes réunit des plans et des vues générales de l’Exposition universelle, ainsi qu’un catalogue iconographique de plus de 800 numéros, illustrant l’Art nouveau présenté à l’Exposition dans les arts décoratifs et l’architecture.