Auteur / Autrice : | Delphine Poinsot |
Direction : | Frantz Grenet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 19/06/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie et philologie d'Orient et d'Occident (Paris) |
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Philip Huyse |
Examinateurs / Examinatrices : Frantz Grenet, Philip Huyse, Marjan Mashkour, Pierfrancesco Callieri, Samra Azarnouche, Arnaud Zucker | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marjan Mashkour, Pierfrancesco Callieri |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La dynastie des perses sassanides (224-651) a laissé un important répertoire d’images via le conséquent corpus de la glyptique. Son iconographie est caractérisée par une représentation répétitive et normée, et possède plusieurs thèmes, dont celui de la figuration animale. En quoi la représentation des animaux dans la glyptique d’époque sassanide est-elle l’enregistrement d’un savoir zoologique ? Peut-on trouver à son aspect répétitif et normé une forme de structuration ? Pour répondre à ces questions, nous avons suivi la méthode d’analyse iconologique d’E. Panofsky, en l’adaptant à notre corpus. La première étape est la description. Nous avons construit un système d’information documentaire permettant l’enregistrement dissocié de l’ensemble des informations iconographiques contenu dans un objet de la glyptique. L’étape intermédiaire est l’analyse iconographique, pour laquelle nous avons effectué une identification zoologique de chaque espèce. La dernière étape de cette méthode est l’analyse historique de ces informations iconographiques, ici dans le contexte de la glyptique et de la culture d’époque sassanide. Les principaux résultats de cette étude sont la construction d’un outil adapté à l’étude de la glyptique ; la mise en lumière de l’originalité du système zoroastrien de classification des espèces ; la correction d’identifications erronées pour celles-ci ; la structuration du système iconographique autour des deux pôles, quadrupèdes et oiseaux ; et enfin l’identification d’un double répertoire iconographique, zoroastrien et impérial comme préalable au choix de la figuration animale.