Les « Beaux-arts appliqués à l’industrie » : la Manufacture de Beauvais et ses peintres dans la seconde moitié du XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Agathe Le Drogoff |
Direction : | Jean-François Belhoste |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 24/05/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (Paris) |
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Pascal-François Bertrand |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Belhoste, Pascal-François Bertrand, Jean-François Luneau, Rossella Froissart, Audrey Nassieu-Maupas | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-François Luneau, Rossella Froissart |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Entre 1848 et 1914, un groupe de peintres exerça une « mainmise » sur la Manufacture de Beauvais. Pierre-Adolphe Badin et son fils, Jules, Pierre-Adrien Chabal-Dussurgey et Jules Diéterle en furent tour à tour les administrateurs et les principaux cartonniers. Chacun était issu d’une formation différente, de la plus courue à la moins reconnue : des Beaux-arts de Paris à l’école de l’industrie. Malgré la diversité de leur parcours, la Révolution de 1848 les rassembla au sein des Manufactures nationales, où ils participèrent à la régénération des arts décoratifs français. Il s’agit de comprendre les choix esthétiques de la Manufacture à travers deux niveaux d’analyse : celui des individus et de leur réseau, en les resituant ensuite dans le contexte plus général de l’industrie textile de la seconde moitié du XIXe siècle.