Bettino Ricasoli homme politique dans le Royaume d'Italie (1861-1880)
Auteur / Autrice : | Christian Satto |
Direction : | Gilles Pécout, Daniele Menozzi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 03/03/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) en cotutelle avec Scuola normale superiore (Pise, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) |
Laboratoire : Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Claude Waquet |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Pécout, Daniele Menozzi, Jean-Claude Waquet, Mauro Moretti, Jean-François Chanet, Marina Tesoro | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nicolas Bourguinat, Mauro Moretti |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L'analyse de l'action politique de Bettino Ricasoli (1809-1880) au lendemain de l'unité italienne, notamment en tant que Président du conseil des ministres (1861-62 et 1866-67), aide à mieux comprendre quelques-uns des moments décisifs du processus de construction de l'État et de la nation après 1861 en Italie. En ces deux occasions, en effet, l'homme d'État florentin dû affronter une série de défis considérables, dont le problème de la stabilité du cabinet et de ses rapports avec la Couronne, les rapports entre l’État et l’Église et entre la religion catholique et la société civile, les relations internationales, en particulier avec la France de Napoléon III, la création d'un système administratif unitaire et l'achèvement de l'unité politique et territoriale du nouvel État. Les réponses données par Ricasoli à ces problèmes constituent les éléments fondamentaux permettant de le situer dans le cadre de l'Italie libérale et de la « Droite historique », appelée à gouverner le Royaume après la mort de Cavour, dont l’homme politique toscan, soulignons-le, fut le premier successeur.