Les Bandes Interstellaires Diffuses (DIBs) : de nouvelles solutions pour un problème ancien
Auteur / Autrice : | Meriem El Yajouri |
Direction : | Rosine Lallement |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et Astrophysique |
Date : | Soutenance le 07/11/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Galaxies, Etoiles, Physique, Instrumentation (Paris ; 2002-2024) - Galaxies, Etoiles, Physique, Instrumentation |
établissement opérateur d'inscription : Observatoire de Paris (1667-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Le Bourlot |
Examinateurs / Examinatrices : Rosine Lallement, François-Xavier Désert, Paule Sonnentrucker, Jan Cami, Nick L. J. Cox, Christine Joblin, Alain Omont | |
Rapporteur / Rapporteuse : François-Xavier Désert, Paule Sonnentrucker |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les bandes interstellaires diffuses (DIBs) représentent un mystère centenaire : aucune des centaines de bandes n'a pu être identifiée avec certitude avec un porteur spécifique, à l'exception très probable du cation buckminsterfullerène C60+. Il est obligatoire d'identifier et de quantifier la quantité de grosses molécules carbonées interstellaires qui sont très probablement responsables des DIBs : Les porteurs de DIB représentent probablement le plus grand réservoir de matière organique dans le Milieu interstellaire (MIS) et constituent un élément important de la chaîne des processus qui régissent le cycle interstellaire/stellaire. Jusqu'à récemment, la plupart des études liées aux DIBs avaient pour objectif unique l'identification des porteurs et, pour ce faire, se concentraient sur un nombre limité d'étoiles chaudes, distantes et rougies. Mon travail de recherche en thèse marque un tournant dans les méthodes et les objectifs associés aux DIBs, une évolution permise et motivée par le nombre croissant de relevés stellaires avec des instruments de plus en plus puissants à haute résolution spectrale. En effet, il est aujourd'hui possible de recueillir des quantités massives de données, tant du point de vue du nombre d'étoiles cibles que du point de vue du nombre de DIBs observées simultanément. Cela a ouvert la voie à de nouveaux types d'études, à des objectifs plus ambitieux et, surtout, à de nouvelles comparaisons potentielles avec les données de laboratoire. Ma thèse présente un grand nombre d'extractions de DIBs et quatre de ces nouvelles analyses :- Méthodes d'extraction et recherche de nouvelles DIBs.- Lien avec les propriétés physiques des nuages.- Constitution de bases de données pour la cartographie du MIS.- Tomographie des structures individuelles.- Des extractions de profils de DIBs basées sur des lignes de visée soigneusement sélectionnées, des études de leurs sous-structures et de leur variabilité spatiale et des contraintes subséquentes sur leurs porteurs moléculaires potentiels.