L'épreuve de la mine : autochtonie et environnement en Nouvelle-Calédonie
Auteur / Autrice : | Julien Merlin |
Direction : | Madeleine Akrich, Pierre-Yves Le Meur |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Socio-économie de l'innovation |
Date : | Soutenance le 05/03/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de sociologie de l'innovation (Paris) |
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Irène Bellier |
Examinateurs / Examinatrices : Madeleine Akrich, Pierre-Yves Le Meur, Corinne Gendron | |
Rapporteur / Rapporteuse : Rémi Barbier, Jean-Michel Fourniau |
Mots clés
Résumé
Cette thèse analyse la façon dont les mobilisations sociales contre un projet minier au sud de la Nouvelle-Calédonie ont fait émerger sur le territoire une nouvelle problématisation de l’environnement, de l’identité Kanak, et de la participation du public aux projets miniers. Alors que depuis plusieurs dizaines d’années la représentation des populations dans le secteur minier néo- calédonien s’était focalisée sur un débat portant sur l’indépendance économique et politique des Kanak, la controverse de Goro- Nickel fait apparaître une nouvelle catégorie politique autochtone. Cette nouvelle catégorie émerge de l’alliance entre divers collectifs Kanak et des associations environnementales. Leurs mobilisations conjointes ont fait de l’environnement naturel calédonien un nouvel objet politique, à prendre en compte dans le gouvernement des activités minières. La thèse se penche à la fois sur l’histoire de la cause collective contre le projet Goro-Nickel, et les divers instruments mis en place pour cadrer cette nouvelle revendication.