Auteur / Autrice : | Tsong-Jou Wei |
Direction : | Yves Cohen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et civilisations |
Date : | Soutenance le 03/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation de la thèse : École des hautes études en sciences sociales (Paris ; 1975-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nicolas Hatzfeld |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Hatzfeld, Sébastien Lechevalier, Isabelle Lespinet-Moret, Xiaohong Xiao Planes |
Mots clés
Résumé
Entre 1938 et 1965, la saliculture taïwanaise subit un interventionnisme étatique significatif, notamment au sein de la production. Le contexte est celui d’un temps de guerre dont l’issue, 1945, est marquée par le remplacement d’une autorité coloniale, japonaise, par une autre, chinoise. Cette ingérence permet aux fonctionnaires industriels de définir le cadre et les orientations de l’organisation industrielle, mais également d’intervenir tant dans la gestion de l’activité professionnelle en tant que telle que dans les termes de la vie privée et socio-culturelle saunière. L’ensemble de ces interventions manifeste un style national de l’industrie salicole insulaire formé grâce aux rencontres des pratiques, des pensées et des modes productifs remaniés, reformulés et réinterprétés à Taïwan. Ce secteur insulaire peut, ainsi, être considéré comme un laboratoire de fusion de différentes actions gestionnaires, autrement dit comme un espace de convergence entre trois caractères nationaux : taïwanais, japonais et chinois.