Résistance et religion au Guatemala. Le cas des Maya Ixil, 1930-1990
Auteur / Autrice : | Reynaldo Miguel De Leon Ceto |
Direction : | Michael Löwy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 06/11/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation de la thèse : École des hautes études en sciences sociales (Paris ; 1975-....) |
Jury : | Président / Présidente : Bernadette Rigal-Cellard |
Examinateurs / Examinatrices : Michael Löwy, Bernadette Rigal-Cellard, Alain Breton, Erwan Dianteill, Danièle Hervieu-Léger |
Résumé
Dans une perspective sociologique et politique, notre étude porte sur l’histoire des Ixil et plus particulièrement sur les périodes emblématiques de la résistance de ce peuple maya au Guatemala en examinant les rapports religieux, sociaux et culturels à l’œuvre, ainsi que les ruptures et les continuités jusqu’à la fin du XXe siècle. La résistance maya est un phénomène récurrent, ponctué de nombreuses rébellions, qui s’inscrit dans la longue durée. Elle est multiforme et se manifeste jusqu’à aujourd’hui à travers la défense du territoire et de la communauté, le maintien des langues, de la mémoire collective et des traditions, et la persistance de la spiritualité maya.La résistance maya s’exprime également dans les rapports du peuple ixil avec les églises catholique et évangéliques, dans les mouvements sociaux (organisations paysannes et indiennes), dans les guérillas et dans les Communautés de Population en Résistance. C’est à cette résistance que les maya (dont les Ixil) doivent leur survie en tant que peuple et la permanence de leur culture jusqu’à nos jours.