Expulser, surveiller, interdire : l'éloignement des Français et des étrangers (France, 1849-1914)
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Auteur / Autrice : | Antoine Saillard |
Direction : | Nancy L. Green |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et civilisations |
Date : | Soutenance le 25/01/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation de la thèse : École des hautes études en sciences sociales (Paris ; 1975-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Kalifa |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Kalifa, Marie-Claude Blanc-Chaléard, Lionel Kesztenbaum, Philippe Rygiel |
Mots clés
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Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
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Au milieu du XIXe siècle, en l’espace de quelques mois, l’Etat français se dote de plusieurs outils pour contrôler la mobilité de populations dites « indésirables », françaises et étrangères : l’expulsion des étrangers, la surveillance de la haute police et l’interdiction administrative de séjour dans le département de la Seine et l’agglomération lyonnaise. Cette thèse propose une comparaison de ces dispositifs répressifs sur la longue durée, durant tout le second XIXe siècle et questionne leurs modes de justification théoriques, leur application effective dans les départements et les populations touchées. Ce faisant, se dessine la dissociation progressive du traitement de la mobilité des étrangers et des nationaux à la fin du XIXe siècle.