Thèse soutenue

Exocytose : analyse de la cinétique du développement du pore de fusion et de la libération sécrétoire associée

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Auteur / Autrice : Lihui Hu
Direction : Christian AmatoreJérôme Delacotte
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie Analytique
Date : Soutenance le 23/11/2018
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Processus d'activation sélectif par transfert d'énergie uni-électronique ou radiatif (Paris ; 1998-....)
Établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Fethi Bedioui
Examinateurs / Examinatrices : Christian Amatore, Jérôme Delacotte, Fethi Bedioui, Sabine Szunerits, Neso Sojic, Elisabeth Lojou
Rapporteurs / Rapporteuses : Sabine Szunerits, Neso Sojic

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'exocytose, la dernière étape du processus de sécrétion, a été étudiée sur des cellules neuroendocrines modèles (PC12). Nous avons caractérisé l'internalisation d'un analogue synthétique de neurotransmetteur (FFN102) dans les vésicules des cellules PC12. La différence de potentiel d'oxydation de la dopamine et de ce faux neurotransmetteur fluorescent a été exploitée pour montrer que l'internalisation de FFN102 s'effectue en remplaçant 10% de la dopamine endogène présente dans les vésicules. De plus, la cinétique de libération de FFN102 suggère son stockage dans un compartiment de la vésicule où sa diffusion est facilitée. Cette sonde électroactive et fluorescente associée aux cellules PC12 constitue donc un système de choix pour des études bioanalytiques impliquant la libération de neurotransmetteurs par exocytose. L'exocytose débute par la formation d'un pore formé par la fusion de la membrane vésiculaire avec la membrane de la cellule. Les mécanismes de régulation de l'expansion du pore de fusion ne sont pas complètement connus. Nous avons montré que la myosin II limite la vitesse d'expansion du pore en détectant la libération de la dopamine par ampérométrie et en traitant les cellules PC12 avec un inhibiteur pharmacologique. La mesure de la cinétique d'ouverture du pore à l'aide d'un modèle développé récemment a montré que la myosin II ne modifie pas la taille maximale du pore au cours de la libération de neurotransmetteurs. Ce suivi ampérométrique de l'expansion du pore est limité à une durée de quelques dizaines de millisecondes. Afin d'étendre la durée du suivi de l'expansion du pore, nous avons réalisé des mesures simultanées de libération de la dopamine par ampérométrie et d'évolution de la membrane vésiculaire par TIRFM. La membrane des vésicules a été marquée par des protéines fluorescentes sensibles au pH et génétiquement encodées. Nous avons pu ainsi observer l'évolution du pore qui s'achève par une fermeture ou une expansion complète. La quantité de neurotransmetteurs détectée était plus importante dans le cas d'une expansion totale du pore.