Organisations alternatives et empowerment : une approche féministe : Penser l'organizing depuis ses marges
Auteur / Autrice : | Léa Dorion |
Direction : | Isabelle Huault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 21/11/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dauphine Recherches en management (Paris) |
établissement de préparation de la thèse : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Véronique Perret |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Huault, Véronique Perret, Valérie Fournier, Olivier Germain, Laure Cabantous | |
Rapporteur / Rapporteuse : Valérie Fournier, Olivier Germain |
Mots clés
Résumé
Cette thèse s’inscrit dans le champ de recherche sur les organisations alternatives, et met en lumière l’intérêt de mobiliser une approche féministe pour mieux comprendre ces organisations. Je propose d’étudier un processus central pour les organisations féministes : l’empowerment. L’objectif de ma thèse est tout à la fois de voir en quoi cela permet de comprendre l’organizing féministe et alternatif, et par là-même de penser l’organizing à partir de ses marges.Pour cela, j’ai conduit une ethnographie féministe au sein d’une association féministe, pendant deux ans. Le récit ethnographique que j’élabore décrit trois dimensions de l’empowerment tel qu’il se déploie dans l’association : la conscientisation, la mobilisation et la transformation sociale. Cela me permet de définir l’empowerment comme une praxis collective, dissonante et préfigurative, qui construit performativement l’organisation comme féministe. Je suggère de penser l’empowerment comme un processus d’organizing alternatif, ce qui permet d’incarner et de politiser une ontologie du devenir pour la théorie des organisations.