Géo-référencement précis d'acquisition photogrammétrique de « longues » scènes d'intérieur
Auteur / Autrice : | Truong Giang Nguyen |
Direction : | Marc Pierrot-Deseilligny |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Signal, Image, Automatique |
Date : | Soutenance le 19/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire en Sciences et technologies de l'information géographique (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) - Laboratoire des Sciences et Technologies de l'Information Géographique / LaSTIG |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Odile Berger |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Pierrot-Deseilligny, Valérie Renaudin, Bertrand Cannelle, Christian Thom | |
Rapporteur / Rapporteuse : El Mustapha Mouaddib |
Mots clés
Résumé
Au cours des dernières décennies, plusieurs ruptures technologiques ont favorisé le développement de la photogrammétrie : développement et miniaturisation des appareils photographiques numériques, avènement du drone civil et de la cartographie mobile, apparition de nouveaux algorithmes permettant des traitements 100% automatiques, etc. La photogrammétrie est redevenue une technique de mesure et de surveillance incontournable, surtout dans les contextes où le coût et la légèreté du matériel sont contraignants. Dans ce contexte, l’IGN et l’équipe LOEMI du laboratoire LaSTIG cherchent à développer des plateformes matérielles et logicielles permettant d’atteindre simultanément productivité et précision de la mesure. Les utilisations de la photogrammétrie qui nécessitent une grande précision sont par exemple la mesure de déformations ou encore la métrologie industrielle. Sur des acquisitions à larges étendues, notamment les acquisitions linéaires de type corridor, les relevés photogrammétriques sont souvent entachés d’erreurs systématiques, ayant de fortes conséquences sur la précision de localisation du résultat final. Dans la chaine métrologique de photogrammétrie, l’extraction des points homologues est une des causes de l’imprécision du résultat final. Cette thèse consiste à réaliser une méthode permettant d’améliorer la précision du processus de traitement photogrammétrique existant pour réduire les erreurs systématiques. Nous proposons une méthode de post-traitement du processus photogrammétrique classique. Nous utilisons des modélisations de l’acquisition (poses et calibration des caméras) et de la scène (maillage 3D) obtenue avec un traitement classique, pour extraire de nouveaux points homologues en optimisant leurs caractéristiques pour la photogrammétrie. Ces caractéristiques sont : la distribution optimale dans l’espace image et objet, la multiplicité des points sur les images et la précision de la mesure. Une seconde itération d’ajustement de faisceaux avec les nouveaux points obtenus permet de raffiner l’orientation externe et la calibration de la caméra et donc d’améliorer la précision de localisation des points 3D finaux. Les résultats obtenus à partir des jeux de tests issus de différents scénarios montrent l’efficacité et la robustesse de la méthode en diminuant significativement le résidu des points 3D triangulés. Les temps de calcul et le nombre d’itérations sont également étudiés. Les résultats du processus de raffinement convergent dès la seconde itération et montrent que cette méthode ne demande qu’environ 10% du temps d’exécution total de la chaine classique pour atteindre une amélioration notable