Thèse soutenue

Paramétrisation des poids des réseaux de neurones profonds

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Auteur / Autrice : Sergey Zagoruyko
Direction : Nikos Komodakis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Signal, Image, Automatique
Date : Soutenance le 07/09/2018
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques, Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'informatique de l'Institut Gaspard Monge (1997-2009) - Laboratoire d'Informatique Gaspard-Monge / LIGM
Jury : Président / Présidente : Nikos Paragios
Examinateurs / Examinatrices : Nikos Komodakis, Ivan Laptev, Renaud Marlet, Lourdes Agapito
Rapporteurs / Rapporteuses : Iasonas Kokkinos, Victor Lempitsky

Résumé

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Les réseaux de neurones multicouches ont été proposés pour la première fois il y a plus de trois décennies, et diverses architectures et paramétrages ont été explorés depuis. Récemment, les unités de traitement graphique ont permis une formation très efficace sur les réseaux neuronaux et ont permis de former des réseaux beaucoup plus grands sur des ensembles de données plus importants, ce qui a considérablement amélioré le rendement dans diverses tâches d'apprentissage supervisé. Cependant, la généralisation est encore loin du niveau humain, et il est difficile de comprendre sur quoi sont basées les décisions prises. Pour améliorer la généralisation et la compréhension, nous réexaminons les problèmes de paramétrage du poids dans les réseaux neuronaux profonds. Nous identifions les problèmes les plus importants, à notre avis, dans les architectures modernes : la profondeur du réseau, l'efficacité des paramètres et l'apprentissage de tâches multiples en même temps, et nous essayons de les aborder dans cette thèse. Nous commençons par l'un des problèmes fondamentaux de la vision par ordinateur, le patch matching, et proposons d'utiliser des réseaux neuronaux convolutifs de différentes architectures pour le résoudre, au lieu de descripteurs manuels. Ensuite, nous abordons la tâche de détection d'objets, où un réseau devrait apprendre simultanément à prédire à la fois la classe de l'objet et l'emplacement. Dans les deux tâches, nous constatons que le nombre de paramètres dans le réseau est le principal facteur déterminant sa performance, et nous explorons ce phénomène dans les réseaux résiduels. Nos résultats montrent que leur motivation initiale, la formation de réseaux plus profonds pour de meilleures représentations, ne tient pas entièrement, et des réseaux plus larges avec moins de couches peuvent être aussi efficaces que des réseaux plus profonds avec le même nombre de paramètres. Dans l'ensemble, nous présentons une étude approfondie sur les architectures et les paramétrages de poids, ainsi que sur les moyens de transférer les connaissances entre elles