La mobilité du code dans les systèmes embarqués
Auteur / Autrice : | Guy Lahlou Djiken |
Direction : | Fabrice Mourlin, Laure Pauline Fotso |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 14/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Est en cotutelle avec Université de Yaoundé I |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'algorithmique, complexité et logique (Créteil) - Laboratoire d'Algorithmique Complexité et Logique / LACL |
Jury : | Président / Présidente : Julien Cervelle |
Examinateurs / Examinatrices : Fabrice Mourlin, Michel Teguia, Charif Mahmoudi, Christophe Bobda | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Franck Pommereau |
Mots clés
Résumé
Avec l’avènement du nomadisme, des périphériques mobiles, de la virtualisation et du Cloud Computing ces dernières années, de nouvelles problématiques sont nées aux vues des considérations écologiques, de la gestion d’énergie, de la qualité de service, des normes sécuritaires et bien d’autres aspects liés à nos sociétés. Pour apporter une solution à ces problèmes, nous avons défini la notion de Cloudlet tel un Cloud local où peuvent se virtualiser des périphériques et ses applications embarquées. Ensuite, nous avons conçu une architecture distribuée basée sur ce pattern d’architecture lié au Cloud Computing et à la virtualisation de ressources. Ces définitions permettent de placer notre travail par rapport aux autres approches de déportation d’applications mobiles.D’autre part, un réseau de Cloudlets permet la protection de l’activité effectuée sur un périphérique mobile par la déportation d’applications embarquées dans une machine virtuelle s’exécutant dans la Cloudlet, ainsi que le suivi des usagers dans leur déplacement.Ces définitions nous ont guidées dans l’écriture de spécifications formelles via une algèbre de processus d’ordre supérieure. Elles autorisent le calcul de la sémantique opérationnelle pour les différentes études de cas basées sur ce concept de Cloudlet. Ces spécifications ont permis de décrire une nouvelle vision de la composition des périphériques virtuels applicables à tous les périphériques, les capteurs ou les actuateurs. L’ensemble des équations obtenues constitue une définition formelle de référence non seulement pour le prototypage d’une Cloudlet mais aussi pour la construction des automates temporisés.En se basant sur la structure de nos spécifications, nous avons construit un modèle d’automates temporisés pour un réseau de Cloudlets. Par l’emploi de technique de model checking, nous avons établi des propriétés temporelles montrant que toute exécution d’une application mobile sur un périphérique mobile pouvait être déportée dans une Cloudlet sous condition d’une structure applicative. Ces travaux ont abouti à des choix techniques donnant lieu à un prototype d’une telle architecture distribuée par l’emploi de serveurs OSGi. D’une part, nous fournissons une architecture logicielle d’application mobile. D’autre part, nous mettons en œuvre le principe de migration vers une Cloudlet voisine et son retour. Ces résultats sont une validation de nos choix initiaux et attestent de la réalité de nos travaux. Ils autorisent la prise de mesure permettant de définir le coût d’une migration vers une Cloudlet pendant une exécution, ainsi que son suivi au cours du déplacement de l’usager