Thèse soutenue

Etude patho-physiologique de patients atteints de myasthénie auto-immune : qualité de vie, activité physique habituelle, force et fatigue musculaire, et possibilité de participer à un entraînement individualisé à domicile.
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Auteur / Autrice : Simone Birnbaum
Direction : Pierre Portero
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Pathologie et recherche clinique
Date : Soutenance le 07/12/2018
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Créteil ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Mondor de Recherche Biomédicale (Créteil)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pascal Le Faucheur
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Portero, Jean-Yves Hogrel, Bruno Eymard
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Benveniste, Guillaume Millet

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'inactivité physique est considérée comme le 4ème facteur de risque de décès dans le monde. Aujourd’hui un défi de santé publique est d’augmenter l’activité physique (AP) des citoyens. Cependant, l'augmentation du volume et de l'intensité de l'AP peut être impossible ou déconseillée dans certaines populations. La myasthénie auto-immune (MG) est une maladie rare dans laquelle un dysfonctionnement de la jonction neuromusculaire provoque une faiblesse et une fatigue. Les symptômes peuvent entraîner une déficience fonctionnelle et une activité réduite, menant à un déconditionnement secondaire. Le présent travail a étudié les symptômes cliniques, la qualité de vie et l'activité physique dans une cohorte de sujets atteints de MG. Les données présentées ici montrent que certaines personnes mènent un mode de vie sédentaire mais d'autres participent à des activités physiques régulières et de haute intensité. La qualité de vie ne semble pas être liée aux comportements d'activité physique et n'est pas améliorée par l'ajout d'un programme d'exercice structuré. Notamment, il a été démontré que l’exercice est sans danger dans les cas de MG stabilisée. De plus, l'exercice procure d'autres avantages tels qu’une meilleure capacité de marche et une éventuelle augmentation sensible de la force. Enfin, nous révélons que même si la fatigue est un symptôme caractéristique de la MG, nous n’avons pas trouvé de fatigue musculaire supérieure à celle de témoins sains, ce qui suggère que la fatigue perçue pourrait davantage être liée à la faiblesse musculaire. En conclusion, nous recommandons qu'un programme d’exercice physique adapté et sur-mesure soit proposé aux personnes atteintes de MG afin de prévenir le déconditionnement et les comorbidités secondaires. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour définir le type et le dosage optimal de l'exercice.Myasthénie auto-immune, qualité de vie, activité physique, exercice physique, fatigue