Libérer l'écriture : le projet de la Beat Generation
Auteur / Autrice : | Julien Ortéga |
Direction : | Frédéric Monneyron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 22/05/2018 |
Etablissement(s) : | Perpignan |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale INTER-MED (Perpignan ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Sociétés et Environnements en Méditerranées (Perpignan) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Élisabeth Rallo Ditche, Frédéric Robert, Timothy D. Allman, Anne-Marie Mamontoff |
Rapporteurs / Rapporteuses : Élisabeth Rallo Ditche, Frédéric Robert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La littérature américaine est en mouvement constant. Elle cherche des pistes, des issues et des histoires évoquant ou transgressant la réalité. Depuis l’arrivée des premiers colons, l’influence des auteurs européens ne s’est jamais démentie sur les futurs natifs d’une terre en pleine expansion. Progressivement voué à l’exploration et à la découverte de l’intériorité de l’homme, l’auteur décrit les multiples évolutions métamorphosant la terre et les consciences. S’affranchir des lieux communs afin de s’approcher au plus près du mythe ultime – à savoir le « Grand Roman américain » – est une manière pour les écrivains du Nouveau Monde d’entrer dans la légende en s’appropriant le langage. Grâce à Jack London et la Beat Generation, écrire est synonyme de témoignage, la langue étant perpétuellement à réinventer. Libérer l’écriture de ses entraves est bien plus qu’un simple projet, c’est en quelque sorte un moyen d’émanciper la page. Du voyage clandestin dans les wagons de marchandises à la glorification du verbe neuf, la route tient toute ses promesses.