Thèse soutenue

Architectures balnéaires à Arcachon. Du néo classicisme aux prémices de l'art nouveau.

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Auteur / Autrice : Isabelle Dotte
Direction : Dominique Dussol
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'Art
Date : Soutenance le 06/04/2018
Etablissement(s) : Pau
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences sociales et humanités (Pau, Pyrénées Atlantiques)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : dentités, Territoires, Expressions, Mobilités

Résumé

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Par tradition, les habitants de La Teste se baignaient depuis bien longtemps sur la plage d’Arcachon, où, dès le début du XIXe siècle, une cabane de résinier fut louée à des « estrangers » ayant osé s’aventurer sur ces rives inconnues. Il fallut attendre les années 1820 pour que les premiers hébergements liés aux bains de mer soient mis en place. Leurs constructions répondaient aux codes néo-classiques, conformes aux pratiques architecturales de l’époque. Les premiers « chalets », influencés par ce style, surent, néanmoins apporter quelques particularités. Mais ce ne fut qu’avec l’invention de la Ville d’Hiver, quartier de cure édifié à partir de 1863, pour accueillir des malades atteints de tuberculose, que la variété architecturale fut consacrée. Chalets suisses, castelets, formes éclectiques, prirent place au milieu des pins, dans les dunes, offrant à la récente commune d’Arcachon (1857), une nouvelle dimension médicale, et un élan architectural au goût du jour. Le style pittoresque obtint, là, un succès à la mesure de celui qu’il eut sur toutes les plages de l’Atlantique et de la Manche, envahissant progressivement toute la ville. Jusqu’à l’apparition des formes régionales – néo-landaise, néo-basque-, à partir de 1920, il fut le style employé dans toutes les réalisations des nouveaux quartiers, de la ville d’automne ou de printemps, et du Moulleau, démontrant ainsi sa parfaite adaptation au milieu.