La sociologie du parlement malgache depuis l'indépendance jusqu'à la troisième république : (1960-2009)
Auteur / Autrice : | Mbinina Matthieu Rakotomalala |
Direction : | Alain Garrigou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 21/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des sciences sociales du politique (Nanterre ; Cachan, Val-de-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Éric Phélippeau |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Garrigou, Éric Phélippeau, Rémi Lefebvre, Jean-Michel Wachsberger, Cécile Lavrard-Meyer | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rémi Lefebvre, Jean-Michel Wachsberger |
Mots clés
Résumé
Depuis son indépendance en 1960, Madagascar a organisé plusieurs élections législatives et dispose donc d’un pouvoir législatif continu en dépit des crises sociopolitiques auxquelles le pays a fait face. Malgré ces élections, le Parlement reste mal connu des citoyens et de la littérature académique. Les six législatures de 1960 à 2007, y compris les témoignages des parlementaires et les résultats d’enquête quantitative auprès des Tananariviens, sont le fondement de cette recherche. Elle vise entre autres à comprendre l’Institution à travers ses usages et consistera à faire une sociographie de ses membres et une sociologie des pratiques. Nous aborderons le Parlement malgache comme n’importe lequel autre y compris dans les pays de vieilles démocraties parlementaires même s’il a été originellement « importé » pendant la période coloniale. Nous adopterons donc les points de vue classique de la sociologie de la représentation politique depuis M. Weber jusqu’à P. Bourdieu notamment sur les relations avec les électeurs, la professionnalisation politique (débuts en politique, premiers mandats électifs, destin non-parlementaire, etc.), la stabilité du personnel politique (cumul des mandats, réélection, etc.) et selon les points de vue de l’analyse sociologique de la politique pour lequel un Parlement est autant un lieu de pratiques sociales qu’un « corpus légal ».