Auteur / Autrice : | Hind Jouini |
Direction : | Pierre-Jean Dufief, Fadhila Laouani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langue et littérature françaises |
Date : | Soutenance le 18/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 10 en cotutelle avec Université de Tunis (1958-1988) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre des Sciences des Littératures en langue Française (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Alī Tūmī ʿAbbāsī |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Jean Dufief, Fadhila Laouani, Alī Tūmī ʿAbbāsī, Abbès Ben Mahjouba, Jean-Marc Hovasse | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Abbès Ben Mahjouba, Jean-Marc Hovasse |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La fabrique du discontinu apparaît dans les romans des Goncourt sous différents aspects. Elle résulte de la formation des deux frères qui portent un intérêt particulier aux objets rares et aux détails. Se voulant modernes, les écrivains ne cessent de critiquer le roman idéaliste qu’ils considèrent comme une forme usée et montrent une préférence pour le modèle fantaisiste. Dans leur tentative de « tuer le romanesque », les auteurs de En 18.. font du roman un espace de liberté où ils n’hésitent pas à briser la linéarité du récit, à morceler la matière narrative en des petits chapitres, bref, à donner au lecteur un texte laconique qui sollicite sa collaboration. Constitué de plusieurs fragments du Journal, le roman des Goncourt devient le réservoir de textes de première main. La genèse de l’œuvre participe ainsi à la création de la discontinuité et engendre une grande diversité discursive et générique qui deviendra source de la modernité des romans goncourtiens.