Le cadre juridique de l’intervention militaire pour la protection internationale des civils face aux violations graves des droits de l’homme par leur état : (approche critique)
Auteur / Autrice : | Alhussen Zarigan |
Direction : | Malik Boumediene |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 28/06/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches et d'études sur les droits fondamentaux (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Chahira Boutayeb |
Examinateurs / Examinatrices : Malik Boumediene, Chahira Boutayeb, Philippe Lagrange, Walid Arbid | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Lagrange, Walid Arbid |
Mots clés
Résumé
Les violations graves des droits de l’Homme des civiles commises par leur état n’est plus considérée comme une affaire interne des pays. En effet, s’il y a un comportement illicite, la Communauté internationale peut intervenir, c’est ce que l’on dénomme souvent « droit d’ingérence ». Ce dernier a évolué récemment vers un nouveau concept introduit dans le rapport de la CIISE (2001) : « responsabilité de protéger ». Si nous regardons l’intervention militaire du côté purement humanitaire, loin de la théorie de complot et des intérêts coloniaux, nous confirmons sa nécessité comme moyen efficace pour la protection des civils contre les violations graves des droits de l’Homme. En revanche, nous affirmons que les interventions militaires visant à protéger les civils par l’ONU ne sont pas toutes légales ou légitimes. En conséquence, pour que l’intervention soit légale et légitime il faut respecter des fondements et des normes contraignantes.