Thèse soutenue

Les doctrines du droit parlementaire à l'épreuve de la notion de constitutionnalisation

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Antonin Gelblat
Direction : Mathieu Touzeil-Divina
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit public
Date : Soutenance le 24/05/2018
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 1992-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches et d'études sur les droits fondamentaux (Nanterre) - Centre de Recherches en Droit Public (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Véronique Champeil-Desplats
Examinateurs / Examinatrices : Mathieu Touzeil-Divina, Véronique Champeil-Desplats, Dominique Rousseau, Marietta Karamanli, Corinne Luquiens
Rapporteur / Rapporteuse : Anne Levade, Dominique Rousseau

Résumé

FR  |  
EN

Cette étude se penche sur les doctrines du droit parlementaire entendues comme les discours à prétention savante relatifs au droit des assemblées parlementaires. Elle s’attache à retracer l’apparition et l’évolution de ces discours en France et distingue trois groupes doctrinaux en fonction de la conception des rapports entre Droit et politique sur laquelle ils se fondent. Les trois parties de la thèse sont ainsi respectivement consacrées à chacun de ces groupes : la doctrine politique des « professeurs-parlementaires », la doctrine technique des « professeurs-administrateurs » et enfin à la doctrine juridique des « professeurs-universitaires ». La pertinence de cette typologie est éprouvée au regard de la notion de constitutionnalisation qui apparait particulièrement polysémique et dont l’application au droit parlementaire contemporain suscite des difficultés conceptuelles. Celles-ci s’expliquent notamment par le fait que chaque groupe doctrinal tend à développer une conception de la constitutionnalisation qui lui est propre en fonction de la théorie du Droit politique qu’elle adopte. La doctrine politique s’attache à une constitutionnalisation de conservation du droit parlementaire, la doctrine technique promeut une constitutionnalisation d’optimisation du droit parlementaire tandis que la doctrine juridique se rallie à une constitutionnalisation de subordination du droit parlementaire.