Auteur / Autrice : | Mélanie Forret |
Direction : | Serge Le Péron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cinéma et Audiovisuel |
Date : | Soutenance le 06/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Esthétique, sciences et technologies du cinéma et de l'audiovisuel |
Jury : | Président / Présidente : Antoine de Baecque |
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Sorin, Gaël Lépingle | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Giusy Pisano |
Mots clés
Résumé
Cette thèse se propose de revenir sur l’œuvre cinématographique de Guy Gilles, cinéaste à la trajectoire singulière, voguant entre les espaces et les temps. Une œuvre qui repose sur un aller-retour constant, de manière directe ou indirecte, entre l’Algérie, sa terre natale, et la France, plus particulièrement Paris, ville idéalisée, mythifiée, qu’il filma constamment comme pour retrouver un temps et une lumière perdue. Né en 1938, arrivé à Paris en 1960, Guy Gilles ne sera pas reconnu par la Nouvelle Vague, ni première, ni deuxième génération, et restera en marge de la marge (cinéma underground, cinéma homosexuel, cinéma d’essai) jusqu’à sa mort en 1996. Son œuvre, discrète et secrète, tombée dans l’oubli, doit être redécouverte aujourd'hui. D’une part pour sa recherche formelle, ses récits impressionnistes, sa poésie de la ville, et d’autre part pour la quête intime, proustienne, passant par toutes les formes filmiques qu’il a abordées (courts et longs métrages, films pour la télévision) mais aussi ses peintures et son œuvre photographique.