Auteur / Autrice : | Marie-Luce Liberge |
Direction : | Éric Bonnet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Esthétique |
Date : | Soutenance le 16/11/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Arts des images et art contemporain |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Lachaud |
Examinateurs / Examinatrices : François Soulages, Claire Fagnart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Amos Fergombé, Nicoletta Isar |
Mots clés
Résumé
Cette thèse questionne la dialectique du rire et de la violence de l’Histoire dans les images et les œuvres des années 80 à aujourd’hui (surtout). Cette étude se structure à partir d’analyses d’œuvres organisées autour de quatre axes : le corps, l’objet, l’idiotie, la danse. Ce travail s’appuie sur quatre notions que sont le carnavalesque, le witz, la condensation et la distanciation dont les définitions sont notamment nourries des textes de Bakhtine, Schlegel, Freud, Brecht. A partir de la définition de la violence considérant, entre autres, celle-ci comme l’imposition d’une norme ou d’un cadre, et à partir de la définition du rire pouvant être perçu comme l’éclatement du cadre, ce travail s’applique à voir en quoi les esthétiques du rire interagissent avec la violence et y résistent. Il s’agit de voir en quoi aussi le rire apporte à l’œuvre des moyens de résister à l’image sensationnaliste et en quoi il se départit de la banalisation, en quoi il peut aménager une distanciation. Enfin, ce travail tente de voir en quoi les esthétiques du rire alimentent la perception et la réflexion, mais aussi l’art et la vie, à partir d’une forme d’élan vital, de souffle, de force de régénérescence qu’expriment et traduisent les agencements, les dispositifs, les matériaux.