Le blanc dans le cinéma de science-fiction
Auteur / Autrice : | Pei-Ying Lee |
Direction : | José Moure |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études cinématographiques et audiovisuelles |
Date : | Soutenance le 05/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris ; 1998-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut ACTE (Paris ; 2012-...) |
Jury : | Président / Présidente : Vincent Amiel |
Examinateurs / Examinatrices : José Moure | |
Rapporteur / Rapporteuse : Antoine de Baecque, Jacques Aumont |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le blanc dans le cinéma de science-fiction vibre et scintille, comme une invitation à l’interpréter. À travers le blanc se tisse un lien entre des images sans rapports apparents, et ce type de connexion hétérogène sollicite notre regard d’une manière qui se rapproche d’un montage. Ce regard facilite de plus le détachement des figures blanches de leurs objets référentiels, du contexte du film, et même du contexte du cinéma. Dans cette vision en forme de constellation, révélant des forces liées à la construction, à la destruction et à l’incertitude, le blanc au sein du cinéma de science-fiction, de par sa nature hybride et changeante, transgresse fréquemment les lois établies de l’espace-temps. Véhiculant des sensations et des pensées variées, le blanc reflète d’une manière indirecte et fragmentaire son époque et révèle avec subtilité son passé virtuel, lequel se caractérise par une grande richesse. À la fois couleur du degré zéro et couleur intégrale, porteur de mémoire tout autant que de nouveauté, le blanc, en raison de son caractère minimal et illimité, démontre une capacité à se déplacer librement dans le monde de la science-fiction, voire d’errer dans l’univers des images...