Thèse soutenue

Structuration et représentation des espaces d'urbanisation dispersée de la métropole parisienne : une approche par l'offre commerciale et les mobilités

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Auteur / Autrice : Damien Delaville
Direction : Nadine CattanAntoine Brès
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie. Aménagement
Date : Soutenance le 04/07/2018
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Géographie-cités (Paris ; 1998-....)
Laboratoire : Géographie-cités (Paris ; 1998-....)
Jury : Président / Présidente : Xavier Desjardins
Examinateurs / Examinatrices : Nadine Cattan, Antoine Brès, Antoine Fleury
Rapporteur / Rapporteuse : Martin Vanier, Nathalie Lemarchand

Résumé

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Cette thèse porte sur les espaces d'urbanisation dispersée de la métropole parisienne, c'est-à-dire des espaces bâtis discontinus, de taille petite et moyenne, insérés dans un tissu urbain lâche. Partant de l'offre commerciale, des pratiques associées et d'un ensemble de mobilités, cette thèse analyse ces espaces dans une approche relationnelle pour saisir les mécanismes qui sous-tendent les dynamiques des espaces d'urbanisation dispersée. L'approche s'inscrit dans le sillage des travaux récents qui opèrent un changement de focale en considérant ces espaces pour leurs caractéristiques propres et non par rapport aux espaces dominants des métropoles. L'enjeu est de proposer une vision critique sur la manière dont ils s'organisent au-delà des considérations et des représentations portées par les politiques et les aménageurs sur la dépendance et le déclin de ces espaces. La thèse développe une méthodologie mixte qui combine des approches quantitatives et la réalisation d'entretiens et de cartes mentales permettant de saisir les représentations des habitants dans quatre terrains. Le croisement des structures de peuplement et de la morphologie des espaces bâtis ont permis de mettre en évidence quatre formes contrastées de dispersion allant de la petite ville à l'habitat diffus. Le choix des terrains d'étude situés à moins de deux heures de Paris reflète cette diversité. Les espaces d'urbanisation dispersée ont été étudiés finement tout d'abord à partir de la structure commerciale et a montré une évolution contrastée du nombre de points de vente au regard de leurs fonctions au cours des quinze dernières années et une concentration des commerces dans les bourgs et les petites villes. Dans un deuxième temps, l'approche relationnelle a interpellé les liens qu'entretiennent ces espace: avec leur environnement et notamment avec Paris. Par cette analyse, elle met en avant la capacité de ces espaces à se structurer, à participer à des systèmes urbains et à s'inscrire dans des échanges réciproques et non univoques avec de grands pôles urbains.