L’utilisation d’indicateurs subjectifs de bien-être pour les évaluations d’activités du tiers secteur
Auteur / Autrice : | Nahum Itzkovitz |
Direction : | José Allouche, Pierre Kletz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 03/10/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Management Panthéon-Sorbonne (Paris ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe de recherche en gestion des organisations (Paris ; 1992-....) |
établissement associé : IAE Paris-Sorbonne Business School (1956-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Léon Laulusa |
Examinateurs / Examinatrices : José Allouche, Pierre Kletz | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Tamym Abdessemed, Karim Medjad |
Mots clés
Résumé
L’art de l’évaluation requiert de l’objectivité. Pourtant cette recherche consiste à se demander comment inclure des éléments subjectifs pour améliorer l’objectivité d’une évaluation et, au-delà, l’efficacité des organisations du tiers secteur. Aussi, ce doctorat s’est-il attaché à un travail théorique et épistémologique important pour déterminer pourquoi et dans quelles conditions le détour par la subjectivité était légitime afin d’améliorer la qualité d’indicateurs de well-being. Pour cela, nous avons identifié deux questions de recherche : 1) Comment les dirigeants de grandes organisations à but non lucratif apprécient-ils la possibilité d’utiliser des indicateurs subjectifs de bien-être? Au-delà de sa naïveté apparente cette question pose la question de la légitimité du leadership organisationnel (renoncer à une part d’objectivité pour gagner en acuité organisationnelle) 2) Quels sont les indicateurs subjectifs de bien être utilisables pour diriger les grandes à but non lucratif ? Pour cela, 7 entretiens non-directifs ont été réalisés avec des directeurs de très grandes non profits (5 critères ont été exposés pour le choix des personnes interrogées). L’analyse des entretiens a été opérée. Elle a conduit à démontrer à la fois combien les dirigeants du tiers secteur déclarent s’intéresser à l’impact potentiel de l’utilisation d’indicateurs subjectifs de bien être mais aussi la manière dont ceux-ci sont utilisés (en l’absence totale de outcome thinking et dans un mimétisme doué a l’échec vis-à-vis du secteur des affaires) Les différentes théories du bien-être, de sa dimension subjective et des indicateurs pour la mesurer, ont déjà, en conséquence de leur succès grandissant, été mises en œuvre concrètement dans un certain nombre de programmes, d’expériences et d’études. Certaines de ces tentatives d’application ont été décrites et analysées afin de souligner ce qu’elles dévoilent quant aux possibilités et aux limites qui existent dans l’intégration d’indicateurs subjectifs à l’évaluation du bien-être. Enfin, la thèse propose des indicateurs subjectifs pertinents et indique la manière dont ces critères peuvent être utilisés.