Le financement commun des biens publics et des risques macroéconomiques
Auteur / Autrice : | Guillaume Claveres |
Direction : | Agnès Bénassy-Quéré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Économie |
Date : | Soutenance le 05/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Économie (Paris ; 2004-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Paris-Jourdan Sciences Économiques (2005-....) |
Jury : | Président / Présidente : Fabrizio Coricelli |
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Bénassy-Quéré, Xavier Ragot, Tanguy Van Ypersele, Marcel Fratzscher, Emmanuelle Taugourdeau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Ragot, Tanguy Van Ypersele |
Mots clés
Résumé
Les quatre articles de recherche qui composent cette thèse étudient le partage de ressources fiscales utilisées pour produire des biens publics communs ou des transferts pour améliorer la stabilisation macro-économique. Dans le premier chapitre, on considère un problème de centralisation optimale avec des juridictions qui ont des préférences hétérogènes pour les biens publics et une base mobile pour les financer. On adopte un modèle théorique avec une structure fédérale et un continuum de biens publics afin de porter plusieurs conclusions normatives sur le degré optimal de centralisation. La contribution du deuxième chapitre est de considérer un modèle de concurrence fiscale où les biens publics sont potentiellement caractérisés par des effets de déversement entre juridictions. On démontre que la coopération totale peut être atteinte si les effets de déversement dans la production de biens publics sont suffisamment grands pour l’emporter sur les incitations à demeurer un pays non-coopératif avec des taxes faibles. Dans le troisième chapitre, on construit un modèle DSGE de la zone euro (avec un cœur et une périphérie) avec des rigidités nominales, financières et sur le marché de l’emploi. Un modèle de référence où les politiques sont uniquement nationales, comme c’est le cas aujourd’hui, est établi pour le calibrage et celui-ci reproduit des observations empiriques pour la zone euro. Ensuite, on introduit une assurance chômage commune afin d’étudier ses propriétés stabilisatrices. Le quatrième chapitre analyse comment une capacité fiscale ciblant directement les ménages peut améliorer la stabilisation lorsque les taux d’intérêt sont au plancher égal à zéro.