L'économie de la connaissance en Équateur : fonctions, mesures et stratégies
Auteur / Autrice : | Pablo Cardoso |
Direction : | Xavier Greffe |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Économie |
Date : | Soutenance le 18/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Économie (Paris ; 2004-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marie Monnier |
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Greffe | |
Rapporteur / Rapporteuse : Carlos Quenan, Carlo Vercellone |
Mots clés
Résumé
Cette recherche vise à passer en revue les différentes manifestations de l'économie de la connaissance en Équateur. Pour ce faire, l'approche historique utilisée cherche à rendre compte des politiques de transformation productive mises en œuvre en Équateur au cours du dernier demi-siècle (1968-2017). Parallèlement à l'examen du processus de développement économique poursuivi dans le pays, nous synthétisons la progression théorique des concepts de connaissance, de capital humain et d'innovation. Les deux analyses cherchent à contextualiser les politiques publiques de promotion des secteurs à forte intensité de connaissances appliquées en Équateur au cours de la deuxième décennie du XXIe siècle, face aux tendances dominantes du capitalisme mondialisé contemporain, qui délimitent dans une large mesure les actions et options d'une économie périphérique. Dans un second temps, à partir d'un exercice empirico-statistique, la recherche se fonde sur la collecte d'informations et la construction d'indicateurs permettant de mesurer la contribution économique des secteurs à forte intensité de connaissances, en l'occurrence les secteurs économiques intensifs en créativité. Ce qui permet de quantifier la dynamique de la création de valeur ajoutée, de l'emploi et des résultats du commerce extérieur des industries du droit d'auteur dans le cas de l'Équateur durant la période 2010-2014. Enfin, la recherche se termine par l'analyse de deux politiques du secteur public en gestion des connaissances dans des domaines typiquement régaliens, comme l'éducation et la santé, et basées sur l'hypothèse de l'existence de systèmes différents de transmission des connaissances : formel et traditionnel.