Leishmanian Galactofuranosyltransferases as promising versatile tools for therapeutic and chemoenzymatic approaches
Auteur / Autrice : | Jihen Ati |
Direction : | Richard Daniellou |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie - Biochimie |
Date : | Soutenance le 11/12/2018 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de chimie organique et analytique (Orléans ; 2012-....) |
Jury : | Président / Présidente : Florence Robert-Gangneux |
Examinateurs / Examinatrices : Richard Daniellou, Florence Robert-Gangneux, Robert W Field, Christophe Biot, Pierre Lafite | |
Rapporteur / Rapporteuse : Robert W Field, Christophe Biot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les cellules exposent à leurs surface glycoconjugués qui jouent important dans des événements biologiques importants tels que la communication entre cellules, la croissance de cellules saines ou cancéreuses et les processus d'infection d'agents pathogènes. Certaines structures polysaccharidiques qui contiennent le résidu Galf ont attiré beaucoup d’intérêt au cours des dernières décennies. En effet, le galactofuranose peut être exprimé chez de nombreuses espèces pathogènes, telles que Mycobacterium tuberculosis, Aspergillus et Leishmania, mais il est absent chez les mammifères. Par conséquent, ces glycoconjugués sont considérés comme des cibles intéressantes pour des approches thérapeutiques.Les galactofuranosyltransférases (GalfT) catalysent le transfert des résidus de galactofuranose dans les structures des glycoconjugués. Cependant, ces GalfT sont des enzymes faiblement décrites, malgré leur rôle crucial dans la virulence ainsi que dans la pathogénicité de nombreux micro-organismes. Jusqu'à présent, seule la GalfT2 de Mycobacterium tuberculosis a été entièrement caractérisée.Dans cette thèse, quatre GalfTs de Leishmania major, l'agent responsable de la leishmaniose, ont été caractérisées. Elles ont été d'abord clonées, surexprimées dans E. coli et purifiées. Ensuite, leurs paramètres cinétiques respectifs ont été déterminés. De plus, puisque ces GalfT sont situées dans l'appareil de Golgi de Leishmania, nous avons supposé que leur glycosylation pourrait être un élément important pour leur stabilité etleur activité. Ainsi, des GalfT glycosylés ont été produites à l'aide de Leishmania tarentolae et les résultats préliminaires de leur activité enzymatiques ont été obtenus.Les GalfT leishmaniennes démontrent des résultats prometteurs pour le développement de nouvelles stratégies chimio-enzymatiques pour la synthèse de glycoconjugués contenant du Galf, ainsi que pour la conception de nouveaux médicaments contre la leishmaniose.