Etude des facteurs associés au mésothéliome chez la femme
Auteur / Autrice : | Nolwenn Le stang |
Direction : | Bénédicte Clin-Godard, Françoise Galateau-Sallé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche clinique, innovation technologique, sante publique |
Date : | Soutenance le 18/12/2018 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normande de biologie intégrative, santé, environnement (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Unité de recherche interdisciplinaire pour la prévention et le traitement des cancers (Caen ; 2017-....) |
établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Brochard |
Examinateurs / Examinatrices : Bénédicte Clin-Godard, Françoise Galateau-Sallé, Laurent Greillier, Pascal Andujar, Pierre Lebailly, Lynnette Fernandez-Cuesta | |
Rapporteur / Rapporteuse : Laurent Greillier, Pascal Andujar |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le mésothéliome est une tumeur maligne rare des séreuses, au pronostic sombre, dont le facteur de risque principal connu est l’exposition à l’amiante. Il se déclare avec un temps de latence d’environ 30 ans après le début de l’exposition, atteint principalement la plèvre et touche majoritairement les hommes. L’analyse de cette pathologie, reconnue comme une maladie professionnelle et pour laquelle une Déclaration Obligatoire de maladie a été instituée en janvier 2012, s’est focalisée jusqu’alors essentiellement sur l’homme, tant sur le plan épidémiologique que sur le plan biologique. Il apparaît pourtant dans la littérature internationale des différences notables par sexe.Ces constations posent la question d’investiguer d’autres facteurs de risque, en particulier l’hypothèse d’une prédisposition génétique, les mécanismes biologiques intervenant dans les voies de la carcinogenèse du mésothéliome étant partiellement connus. Ceci incite à étudier les facteurs épidémiologiques, cliniques, biologiques et immunohistochimiques, prédisposant chez la femme au développement du mésothéliome pleural et péritonéal, et d’évaluer leurs impacts pronostiques, à partir des cas diagnostiqués entre 1998 et 2013, issus de la plus importante base de données française. Elle incite également à établir un état des lieux épidémiologique actualisé par sexe en France pour le mésothéliome pleural et péritonéal ; ces données étant inexistantes pour la France pour le péritoine.