Robert RYAN ou la fureur souterraine : jeu d'acteur d'une ''non-star'' hollywoodienne
Auteur / Autrice : | André Balso |
Direction : | Christian Viviani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques, musicologie |
Date : | Soutenance le 03/07/2018 |
Etablissement(s) : | Normandie |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Caen Normandie (1971-....) |
Laboratoire : Lettres, arts du spectacle, langues romanes (Caen ; 2008-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Thomas François |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Viviani, Thomas François, José Moure, Penelope Starfield-Kupiec, Katalin Pór | |
Rapporteur / Rapporteuse : Thomas François, José Moure |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Robert Ryan (1909-1973) était de ces acteurs qui ne furent jamais starifiés. Pour autant, il ne resta pas non plus entièrement dans l’ombre de ses contemporains les plus reconnus. Rendu célèbre au cours de l’année 1947 par Crossfire (Feux croisés, Edward Dmytryk), il fut, depuis cette zone grise de la « non-starification », ce personnage de film noir à la fois névrosé et violent, tout aussi affirmatif que désorienté – mais pas uniquement. Aujourd’hui oublié comme la plupart des acteurs de cette catégorie, il apparut pourtant dans soixante-treize longs-métrages, parfois réalisés par des cinéastes de renoms tels que Jean Renoir, Nicholas Ray, Anthony Mann, Max Ophuls ou encore Fritz Lang, et sa carrière se prolongea au théâtre et à la télévision. En partant de quelques incarnations pour remonter vers ce qui faisait la singularité du jeu de Robert Ryan, puis en tentant d’inscrire l’acteur dans l’histoire esthétique du cinéma de son temps, le présent texte se penche sur l’un de ces Hollywood standby méconnus, qui firent pourtant office de matériaux essentiels aux films américains classiques.